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    1910's The original poster indicated this was "Lily" and the tags that she was a British actress.  Gorgeous dress.

     

     

     

     

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    Anna May Wong

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    French Actress, Arlette Dorgere

     

    French Actress, Arlette Dorgere

     

     

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    Anita Berber (1899 – 1928) german cabaret dancer, icon of the decadence of the Weimar Republic era , the aftermath of World War I. She earned notoriety for her nude performances on the stage as well as her penchant for hanging about hotel lobbies dressed only in a mink coat, a silver brooch filled with cocaine, and carrying a monkey.

     

    Anita Berber (1899 – 1928) german cabaret dancer, icon of the decadence of the Weimar Republic era , the aftermath of World War I. She earned notoriety for her nude performances on the stage as well as her penchant for hanging about hotel lobbies dressed only in a mink coat, a silver brooch filled with cocaine, and carrying a monkey.

     

     

     

     

     

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    War time kiss, 1944.

     

    War time kiss, 1944.

     

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    Zelda & F. Scott Fitzgerald

     

    Zelda and Scott Fitzgerald

    F. Scott and Zelda Fitzgerald

    F. Scott and Zelda Fitzgerald

    F. Scott and Zelda Fitzgerald

     

    Zelda and F. Scott Fitzgerald

     

    Zelda & F. Scott Fitzgerald

     

    F Scott Fitzgerald, 1919

    F. Scott Fitzgerald: F. Scott, Scottie and Zelda Fitzgerald

     

    F. Scott, Scottie and Zelda Fitzgerald - 1931 - Out boating ❤❦♪♫F. Scott, Scottie and Zelda Fitzgerald - 1931 - Out boating ❤❦♪♫

     

    F. Scott, Scottie and Zelda Fitzgerald - 1931 - Out boating ❤❦♪♫

     

     

     

     

     

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    1910s

    1912

    Jeanette Bernard, 3 women bathers at shore, c.1910

    Wilhelm Dreesen, 1893

    William M.Vander Weyde

    Lumiére Brothers, c1907-1915



    Atlantic City, New Jersey, c.1905



    Palm Beach, c. 1905

    Hokio Beach Horowhenua District, 1909

    Scarborough, Yorkshire, England, c. 1912
     
     
     
     
     
     
     
     .
     
     
     
     William M. Vander Weyde, Atlantic Citiy Beach, c. 1905
     
     
     
     
     
     
    A.C. Express 1905, from Shorpy Historical Photos
     
     
     
     
     
     
    William J. Day 1910
     
     
     
     
     
     William M. Vander Weyde, Atlantic Citiy Beach, c. 1905
     
     
     
     
     
    William M. Vander Weyde, Atlantic Citiy Beach, c. 1905
     
     
     
     
     
    Norman C. Deck, Taieri Beach - New Zealand, 1909
     
     
     
     
     
    Atlantic City Beach Study, 1900 animated stereo by Tiophene Guy
     
     
     
     
     
     
     
    http://vintage-ephemera.blogspot.fr/2012/08/on-beach-2.html
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
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    George Hoyning-Huene_Swimwear by A.J. Izod, Horst P. Horst and Model, 1930
     
    George Hoyning-Huene_Swimwear by A.J. Izod,
    Horst P. Horst and Model, 1930
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
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    Julia Margaret Cameron
      

     

     

    Julia Margaret Cameron (11 juin 1815 à Calcutta – 26 janvier 1879 à Ceylan) était une photographe britannique, surtout connue pour ses portraits de célébrités de son temps. Elle réalisa aussi des illustrations photographiques inspirées par la peinture préraphaélite anglaise.

    Photographe amateur devenue portraitiste renommée, Julia Margaret Cameron eut une véritable démarche artistique. Animée par une recherche de la beauté et de l’esthétique, elle cherchait à capter la personnalité des sujets qui posaient pour elle. Cette démarche était novatrice, à une époque où la photographie, technique encore récente, était surtout estimée pour sa précision documentaire.

    La carrière photographique de Cameron fut courte (environ 12 ans) et commença tardivement dans sa vie. Son travail a eu un impact notable sur la photographie moderne, en particulier ses portraits au cadrage serré et au flou artistique.

     

     

     

     

     

     

    British portrait photographer of the 19th century. Known for her “celebrity” images of individuals such as Charles Darwin, Robert Browning, and Alfred Tennyson. I favor her “Ophelia” series.

    “Mrs. Cameron is making endless Madonnas and May Queens and Foolish Virgins and Wise Virgins and I know not what besides,” Emily Tennyson, the poet’s wife, reported to Edward Lear, the author and illustrator, of her neighbor and their mutual friend, the photographer. “It really is wonderful how she puts her spirit into people.”

     

     

     

     

     

    Julia Margaret Cameron naquit Julia Margaret Pattle le 11 juin 1815 à Calcutta, en Inde, de James Pattle, un fonctionnaire anglo-indien du Bengal Civil Service, et d’Adeline de l'Étang, fille d’aristocrates français.

    Julia Margaret fut élevée en France et en Angleterre, avant de retourner en Inde en 1834. En 1838, elle épousa Charles Hay Cameron, un juriste de vingt ans son aîné avec lequel elle aura six enfants (Julia, Eugene Hay, Ewen W. Hay, Hardinge Hay, Charles Hay, Henry Herschel Hay), adopta trois orphelins (Cyllene, Melita et Sheridan Wilson) et éleva les enfants de sa sœur Adeline (Mary et Adeline Clogstoun). Julia s'occupa aussi d'une enfant mendiante, Mary Ryan.

     

     

     

     

    Ils s’établirent à Ceylan (aujourd’hui Sri Lanka), où, en plus de son activité de juriste, Cameron acquit des plantations de café.

     

     

     File:Lord-tennyson.jpg

    Alfred Tennyson
    par Julia Margaret Cameron

     

     

    En 1848, Charles Hay Cameron prit sa retraite et la famille déménagea à Londres, en Angleterre. La sœur de Julia, Sarah Prinsep, habitait Londres et tenait un salon littéraire fréquenté par des auteurs et des artistes célèbres. En 1860, les Cameron achetèrent une propriété sur l'île de Wight et devinrent voisins et amis du poète Alfred Tennyson.

     

      

      

    Une photographe tardive mais passionnée

     

    En 1863, alors que Julia Margaret Cameron fêtait ses 48 ans, sa fille aînée lui offrit un appareil photo. Elle débuta alors sa carrière de photographe, qu’elle se mit aussitôt à pratiquer avec passion. Elle employait le procédé au collodion humide, convertissant sa cave à charbon en cabinet noir et un poulailler vitré en atelier. En moins d’un an, elle devint membre de la Société photographique de Londres. Sa force de caractère et sa position sociale lui permettaient de mener de front cette activité dévorante et la conduite d'une nombreuse maisonnée — dont six enfants.

     

    Julia Margaret Cameron n’était pas une technicienne accomplie mais elle ne cherchait pas à produire des images documentaires nettes et détaillées. Elle pensait que la photographie pouvait être un art

     

     

    Les portraits réalisés par Julia Margaret Cameron restent importants aujourd’hui. Ils sont parfois la seule photographie existante de personnalités historiques, prise à une époque où cette technique était encore nouvelle et complexe. Beaucoup de ces portraits ont également perduré en raison de leur qualité artistique.

     

     

     

      

    Julia photographiait tous ceux qui passaient à sa portée : famille, amis, domestiques ou voisins... Grâce au salon littéraire de sa sœur, elle fréquentait toute la société artistique et intellectuelle de son temps, ce qui lui fournit beaucoup de sujets pour ses portraits.

     

     

    “It was the immortal within them she responded to. She had little interest in sociological data, details of clothing, tools of trades. When she looked at a domestic servant with a mop and bucket, her imagination erased the mop and bucket, covered the homespun clothing with swaths of drapery, and saw the woman as the current exemplar of some timeless, enduring type – a youthful May Queen or noble Madonna, a suffering Ophelia, a sinning Guinevere, a sainted wife, devoted daughter, grieving mother, or wild-spirited wood nymph.”

     

     

     

     

     

    (http://www.masters-of-photography.com/C/cameron/cameron_articles3.html) **

    Kind of interesting idea considering her niece was Virginia Woolf.**

    Here are some of my favorite of Cameron’s portraits of women:

     

     

     

     

     

    Parmi ces célébrités de l’ère victorienne, figurent par exemple : les poètes Alfred Tennyson et Robert Browning, les peintres Edward Burne-Jones, John Everett Millais et George Frederic Watts, l'actrice shakespearienne Ellen Terry, l'écrivain-historien Thomas Carlyle ainsi que les scientifiques John Herschel et Charles Darwin, etc.

     

    Charles Darwin 1867

     

     

    Elle côtoya notamment le peintre Dante Gabriel Rossetti, l'un des fondateurs du mouvement préraphaélite, qui sera une source majeure de son inspiration.

    Elle prit également de nombreux portraits de femmes, en particulier de sa nièce Julia Jackson, mère de l'écrivain Virginia Woolf.

     

     

     

     Image

     

     

    Julia Margaret Cameron était souvent amie avec les personnes qu'elle photographiait, et essayait de capter leur personnalité dans ses portraits. La plupart sont des plans rapprochés, cadrés serré autour du visage du sujet. Les détails sont estompés par l’éclairage en clair-obscur et l'objectif choisi.

      

      

    Un effet de flou volontaire donne un rendu vaporeux mais net aux bons endroits (soft focus). La pose pouvait durer plusieurs minutes, parce que Cameron utilisait une lumière tamisée et de grandes plaques. Il résulte de ces portraits une impression d'intimité et d'intensité psychologique.

     

     

     

     Image

     

     

    Les critiques de l’époque se sont souvent gaussés du flou de ses images, qui contrevenait à ce qu'on jugeait alors devoir être les qualités d'une bonne photographie : netteté, précision, fidélité de la représentation du réel., si elle était pratiquée avec imagination, esprit et sens esthétique.

     

      

    Julia Margaret Cameron. Portrait of H. T. Prinsep. 1866

    Portrait of H. T. Prinsep 1866

      

      

    Elle écrivit : « j’aspirais à capter toute la beauté qui se présentait devant moi et finalement, cette aspiration a été satisfaite. ». Elle prit ainsi part au débat qui avait surgi depuis quelques années, à savoir si la photographie pouvait avoir une valeur artistique ou pas.

     

     

     

     

     

    La majeure partie des photographies de Cameron entre dans deux catégories :

    les portraits et les illustrations pour des œuvres littéraires.

     

     

     

    Mrs. Herbert Duckworth 1867 

     

     

    File:My niece Julia full face, by Julia Margaret Cameron.jpg

     

    Nièce de Julia

     

     

     

     

      

     

     

    Sadness, 1864
    (publ. sous le titre de Ellen Terry à l'âge de seize ans dans

    Camera Work, 41, New York, 1913) 

     

     

    Les illustrations photographiques représentent l'autre facette du travail de Julia Margaret Cameron. Il s’agit essentiellement de scènes de genre en costumes, illustrant des thèmes religieux, littéraires, poétiques ou légendaires.

     

     

    File:Letter cameron-to-Herschel 31dec1864.jpg

     

    Ces photographies sont très influencées par la peinture préraphaélite anglaise. Elles étaient conçues pour ressembler aux peintures à l'huile de ce mouvement, qui cherchait à retrouver la pureté des primitifs italiens. Femmes graciles à la longue chevelure défaite, nobles vieillards barbus, draperies élaborées, poses languides... aujourd'hui, ces compositions photographiques sont parfois écartées par les critiques d'art. Pour sa part, Cameron les voyait comme des travaux artistiques à part entière, à l'instar des tableaux qu'elles imitaient.

      

      

    Julia Margaret Cameron. Tom Hughes M.P. 1865

     

    Tom Hughes M.P. 1865

      

    Ces scènes allégoriques étaient notamment destinées à des œuvres littéraires. Cameron illustra ainsi en 1874 les Idylls of the King de son ami poète Alfred Tennyson. Cette contribution fut assez mal accueillie par la critique de l'époque.

     

     Image

     

     

    The Great Photographers. Part II - Julia Margaret Cameron

     
    Julia Margaret Cameron started photographing when she was 48 years old. Her work is instantly recognisable - the romantic Pre-Raphaelite feel, the unusual cropping (this is late 19th century!) and that relentless pursuit to capture beauty...

     

    Image
     
     

    Fin de vie

     

    En 1875, les Cameron, à court d’argent, retournèrent à Ceylan. D'après sa correspondance, Julia a des difficultés à se procurer les produits chimiques et l'eau pure dont elle a besoin pour réaliser et imprimer ses photographies. Proportionnellement, moins d'images de cette période subsistent encore.

      

      

      

      

    Julia Margaret Cameron mourut à Ceylan le 26 janvier 1879.

      

     

     

     

     

    En 1926, parut Victorian Photographs of Famous Men and Fair Women, la première monographie consacrée à Julia Margaret Cameron, rassemblée et introduite par Roger Fry et la petite-nièce de la photographe, Virginia Woolf.

      

    Depuis une vingtaine d'années, plusieurs grandes expositions ont redonné à voir les photographies de Cameron, notamment ses portraits de femmes.

     
     
     
    Julia With Her Children
     
     
     
     
    Days At Freshwater
     
     
     
     
     
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    http://onthingsinlife.blogspot.fr/2012/04/great-photographers-part-ii-julia.html

    http://theesotericcuriosa.blogspot.fr/2010/04/candid-cameron-life-work-of-julia.html#!/2010/04/candid-cameron-life-work-of-julia.html

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Cameron, une pionnière de la photographie
    à la National Portrait Gallery de Londres


     

    Julia Margaret Cameron Julia Margaret Cameron
    Rachel Gurney, I Wait, 1872,
    tirage albumen, 327 x 245 mm,
    © The J. Paul Getty Museum,
    Los Angeles

     

     

     

     

     

     

      

      

    Image

      

      

      

    Le travail






    d'une artiste






    pionnière






    de la photographie






    résolument "en avance sur son temps"


      

     

    Plus de 100 images rassemblées dans cette exposition, nous font (re)découvrir l'extraordinaire travail de Julia Margaret Cameron (1815-1879), photographe anglaise de renom.

    De l'Angleterre victorienne aux climats exotiques de Ceylan, les photographies de Cameron illustrent toute une époque. Les portraits et scènes de déguisement qu'elle affectionne sont, outre l'expression d'une vision particulière, une plongée dans le monde anglo-saxon de la deuxième moitié du XIXe siècle.


    Le travail de Julia Margaret Cameron est empreint d'une esthétique typiquement victorienne ; ses portraits de femmes rappellent ceux des Pré-Raphaélites, Rossetti, Burne-Jones et autres Watts, surtout les illustrations qu'elle réalise en 1874 pour le "Idylls of the King" de Tennyson.


    Les poèmes et pièces de théâtres qu'elle choisit d'illustrer, scènes de genre à déguisement, sont empreints de cet imaginaire du XIXe siècle, plein de rêves chevaleresques et de beautés féminines : "King Arthur" (1874), "Paul and Virginia" (1864) ou encore "Sir Lancelot and Queen Guinevere" (1874).

    Cameron affectionne la beauté, l'esthétique, et donc aussi la beauté féminine, qu'elle célèbre à travers une série de superbes portraits, comme "Sadness" (1864) et "The Wild Flower" (1867), où la grâce féminine est mise au service d'un thème, d'un sentiment, d'une idée. "J'aspire à capter toute la beauté qui apparaît devant moi" affirme-t-elle.

     

      

    La beauté peut aussi être masculine, avec "Iago, Study for an Italian" (1867), portrait d'un modèle italien à la mode, Angelo Colarossi, seul modèle professionnel qu'elle n'ait jamais utilisé.

    Ses portrais sont originaux, car elle emploie des cadrages très rapprochés, en très gros plan, jouant de l'éclairage pour estomper les détails et obtenir des effets de clair obscur, donnant à ses images une dimension profondément mélancolique.


    Dans ses nombreuses photographies religieuses, notamment "A Holy Family" (1872) et surtout le magnifique "Rachel Gurney, I Wait" (1972), cette atmosphère si particulière transparaît parfaitement. Un petit ange y repose sa tête sur ses bras, avec ses ailes qui lui entourent délicatement les épaules. Le fond est complètement flou, on croit discerner des plumes, même les ailes et les cheveux de ce petit ange ne sont pas nets. Et pourtant, tout est dans le regard de cet enfant, captivant et paradoxalement exprimant une grande force.

    C'est tout cela Julia Margaret Cameron, une association de délicatesse et de beauté, voire de fragilité, mais aussi une part d'intensité psychologique.
    En photographiant des personnalités de son temps, comme les fameux scientifiques "Charles Darwin" (1868) et "Sir John Herschel" (1867), Cameron s'approche au plus près de la psychologie des personnages. Par des plans rapprochés, la suppression des détails et un éclairage particulier, elle réussit à créer une intimité dans ses portraits. En résulte une sorte de tête à tête entre les personnages photographiés et le spectateur, qui dégage une forte intensité psychologique.



    Les portraits que la photographe réalise de son entourage n'échappent pas à la règle, viennent au contraire renforcer le regard bienveillant de Cameron sur ses sujets.

      

    Les premières images de Cameron sont consacrées à son entourage, à ses enfants et petits enfants surtout qu'elle adore. "Alice du Lane, 3 Years" (1864), mignonne petite fille aux grosses joues et aux longs cheveux annoncent d'emblée la couleur.


    C'est en quelque sorte grâce à sa fille Julia Hay, qui lui offre un appareil photographique en 1863, que Cameron se met à la photographie, à 48 ans.

    Dès le début ("Annie, my first success", 1864), sa force sera de croire que le médium photographique peut être utilisé avec plus d'originalité, d'imagination et d'esthétique qu'il ne l'avait été jusqu'alors.

      

    Cameron contribua à établir la photographie en tant qu'art à part entière.


    Mais en tant que femme amateur, elle a du mal à se faire respecter en tant que professionnel par les sociétés de photographes et d'artistes de l'époque, largement masculines.

      

    Elle est tout de même élue membre de la Photographic Society de Londres, mais la presse fustige le côté "non-fini" et "enfantin" de ses images.

      

    Toutefois, et c'est ce qui compte pour elle, une partie de la communauté artistique, notamment les Pré-Raphaélites, la soutient, plus qu'aucun autre photographe de son époque.

    En 1875, Julia Margaret Cameron s'installe à Ceylan (Sri Lanka) où son mari possède des plantations de café ("Charles Hay Cameron",1864).

      

    Elle continue à photographier son entourage, quoi que de manière moins soutenue.

      

    C'est presque un travail documentaire et ethnologique qu'elle réalise alors, fasciné sans doute par cet exotisme délicat qui l'entoure.


    "Woman" (1875-1879), femme indienne aux longs cheveux noirs en costume traditionnel ou encore "A Group of Kalutara Peasants" (1878) font partie des dernières images réalisées par la photographe anglaise.

      

    Dans cette image, l'attention portée au choix de l'éclairage et du cadre, font évoluer les trois personnages indiens dans un monde indéfinissable. Les deux hommes étant partiellement flou, l'attention se focalise ainsi sur la femme au centre de l'image. La beauté et la délicatesse féminine, encore et toujours.

    Un certain nombre d'albums et de lettres personnelles, viennent compléter cette fascinante exposition, qui nous fait plonger dans la vie et le travail d'une artiste pionnière de la photographie.

      

    "Julia Margaret Cameron" (1868), photographie dont on ignore l'auteur, où l'on voit la photographe dans une pose conventionnelle, debout près d'un rideau, fait prendre toute la mesure de son travail, résolument "en avance sur son temps".

    Sophie Richard
    Londres, Avril 2003

     Image

    Julia Margaret Cameron

     

      

    SOURCES

    http://www.exporevue.com/magazine/fr/cameron_sr.html

     

     

    Image 

      

    Julia Margaret Cameron,
    A Group of Kalutara Peasants, 1878,
    © Royal Photographic Society
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